Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Pas à pas ...
29 juillet 2008

CHULUMANI et LA PAZ – fin juin 2008 (Bolivie) :

Pour les quelques jours qui nous restent, a l’unanimité, nous décidons d’aller trouver la chaleur pour réchauffer nos corps frigorifiés par ces 5 jours dans la région du Salar. Nous élisons Chulumani , petit village cocalero au nord de La Paz dans la même direction que le très prisé village de Coroico. Chulumani est connu aussi pour certains de ses habitants noirs descendus des esclaves venus s’installer dans ces hauteurs au climat tropicale et dont le faciès africain contraste fort avec leur tenue traditionnelle bolivienne.

L’hôtel qui nous accueil est très agréable. Il a des airs de vieille pension espagnole tenue par une femme de caractère et des règles bien établies.

Lors d’une ballade autour du village, nous rencontrons Erasmos, qui a notre approche reboutonne soigneusement sa chemise et recoiffe sa mèche sur le coté. Très fier, il nous fait visiter son élevage de poulets qui grouillent retenus dans de grandes cages grillagées. Nous bavardons un peu, il nous offre quelques juteuses mandarines de son jardin et nous repartons a travers les champs de coca ou s’affairent quelques paysans, chacun accompagné de sa radio pendue a un arbre ou posée par terre. Puis, aux abords de la rivière que nous étions venus chercher, nous débouchons sur la coure d’une petite maison très fleurie et bien entretenue. Teodoro, dont l’air réservé et délicat contrastent avec ses tatouages sur les bras y vit seul, sa femme étant apparemment partie (mais cela ne nous regarde pas...). C’est lui qui cultive les nombreuses et magnifiques plantes qui peuplent sa coure pour les vendre. A son tour, il nous offre quelques oranges et un citron de la taille d’un melon !

Le soir, c’est la fête de la Saint Jean, pétards et feux d’artifices sont lancés par tous les gamins sur la place du village. Nous remontons la rue au bout de laquelle doit se dérouler la fête et débarquons sur un petit espace au milieu de la route ou se trouvent un orchestre installé sur une scène, quelques serveurs en costumes vert pomme sortis des années 60 et quelques groupes de personnes affairés autour de caisses de bière. Nous étions sur le point de partir lorsqu’une femme aux cheveux courts grisonnants, s’approche en nous tendant une bière et s’écriant me gusta la gente que viene de aya !(j’aime les gens qui viennent de là-bas !). Et la, c’est le début d’une folle soirée ou s’enchaînent les invitations a trinquer, toujours sous le regard protecteur de nos mamitas. Les gens semblent très flatés par notre présence, nous sommes les seuls touristes du village, les autres préférant plus souvent le jalousé village de Coroico. Nous dansons comme des fous sur les tubes boliviens et la chanson te vas, te vas, te vas qui restera dans nos têtes des jours durant. Les caisses de bières se vident et les mamitas en tenue traditionnelle se trémoussent pour finalement s’écrouler sur les marches d’un porche s’y reprenant a deux fois pour remettre d’aplomb leur chapeau qu’elles manquent d’un geste lourd et incertain. D’après David, c’est l’âme paysanne de Gaelle qui resurgit lorsqu’elle danse tout a fait a l’aise et s’éclate comme une folle pendant que lui trinque bras-dessus bras-dessous avec une mamita. Bizarrement, le lendemain, plusieurs personnes nous demandent comment va la tête...


Nous repartons ravis de ces rencontres, de terminer notre séjour sur cette belle note finale et arrivons de nuit a La Paz devant le magnifique spectacle des collines éclairées qui entourent et surplombent la ville.

Deux jours plus tard, nous repartirons pour la France, notre escale avant l’Asie Centrale.

Publicité
Publicité
Commentaires
S
alors c juste pour vous faire plein de gros bizous et vous dire aussi que j'accouche dans 15 jours!!! on est pas encore sur du prénom...sinon tout le monde va bien, meylie et david sont trés impatients...moi ça va je sens que l'arrivée est proche, et tant qu'il est dans mon bidou je peu bouger partout alors j'en profite avant de materner à la maison...cad que je v pas tout de suite lui imposer le tram et les pots d'échapement...sans non plus tout stériliser évidemment.<br /> J'espère que pour vous aussi tout va bien, profitez un max de ces merveilleuses aventures, on vous embrasse trés trés fort et on pense bien à vous !!!
Pas à pas ...
Publicité
Publicité