CARACAS AVANT DE QUITTER LE VENEZUELA – Mai 2008 (Venezuela) :

De retour a Caracas, nous retrouvons la sympathique bande de quinquagénaires de “Nuestro Hotel” dans lequel nous faisons escale pour la 3ème fois : Maria, cheveux noirs et courts autour d’un visage au sourire rare mais franc ; lui, belle allure et cheveux grisonnants, peu bavard mais efficace pour changer nos dollars ; puis l’homme sympathique au visage encadré de grosses lunettes noires, agréable et toujours de bons conseils ; un autre, portant des lunettes aux verres épais comme des culs de bouteilles et au flot de paroles hachées incompréhensibles ; et pour finir, un homme plus jeune, lui antipathique, ne nous adressant pas la parole.
Nous profitons de ces derniers jours pour visiter le centre historique de la capitale qui se résume a une place principale, la place Simon Bolivar bien évidemment, entourée de quelques jolis bâtiments coloniaux rénovés non loin du Parlement lui aussi remis a neuf. Et autour, les grands bâtiments gris quadrillés par de grandes avenues ou circulent de vieilles voitures américaines déglinguées que nous adorons. Le dimanche de la Fête des Mères, une musique forte et rythmée s’échappe de l’intérieur d’un centre commercial. Il s’agit d’un court d’aérobic donné par un jeune homme dynamique qui fait se trémousser une cinquantaine de femmes, pas toutes jeunes, au milieu du centre commercial. Amusés, nous restons a les observer. Nous passons notre dernière soirée attablés a la terrasse d’un café sur le boulevard piéton observant les gens passer et les poitrines exagérément rebondies des vénézuéliennes  en se demandant lesquelles sont “vraies”.
Nous goûtons une dernière fois a cette ambiance caraibéenne, sensuelle et désinvolte si caractéristique de ce beau pays a l’écart des circuits touristiques qui nous aura offert ses magnifiques paysages et l’affection naturelle de ses habitants.