DE DAKAR A BAMAKO - Novembre 2008
Après un
court transit par Istambul la cosmopolite, nous débarquons à Dakar, point de
départ de l'improbable boucle que nous prévoyons d'effectuer en Afrique de
l'ouest : départ du Sénégal, puis le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Togo,
et enfin le Bénin. La route sera longue, mais nous avons 5 mois devant nous
pour la réaliser.
Au Sénégal, notre unique
objectif est de nous reposer et de recharger les batteries après les 4 mois de
cavale en Asie centrale et avant la grande boucle ouest africaine. Le campement
de Gabi et Françoise est un endroit idéal. Des petites cases, éclairées à la
lampe à pétrole et au gaz, des allées d'ibiscus en fleur vous amènent jusqu'à
la plage. Nous y passons une semaine avant de retourner à Dakar, où nous
retrouvons avec plaisir Jean-Christophe et Sébastien, pour une rencontre
sénégalaise de cousins Mainhagu. Dans leur bagages, Jurançon, Armagnac, et
saucissons, le bonheur !!!
On commence par une très longue étape de Dakar à Bamako. 2 jours et 2 nuits
avec le même chauffeur, évidemment, ont été nécessaires pour rallier la
capitale du Mali. Le bus, dans un état déplorable et le toit chargé à raz bord,
est arrêté à chaque point de contrôle policier. Un billet de 1000 francs CFA
(1,5 euros), renouvelé à chaque passage par la marée chaussée, accompagnent les
papiers du véhicule. Dans le bus, une petite vie sociale s'organise et l'humour
essaye de faire passer le temps et l'énervement. Nous arrivons à Bamako
épuisés. Une bonne entrée en matière.
La semaine que nous passons à Bamako, nous permet de reprendre contact avec les
personnes que David a connu lors de son stage d'étude de 3 mois, réalisé dans
cette ville en 2001.
"Avec les membres de
l'ONG qui m'avaient accueilli 8 ans plus tôt, les retrouvailles sont simples
mais émouvantes. L'ONG a visiblement grossie, mais je retrouve chez ces gens la
même énergie et la même détermination à lutter pour le développement de leur
pays, qui m'avait tant impressionné lors de mon stage. Les retrouvailles avec
Mamadou et sa famille, qui m'avait adopté lors de mon précédent séjour, sont
elles aussi pleine d'une émotion contenue par la simplicité de nos attitudes.
Il est étrange de se retrouver 8 ans plus tard dans ces lieux où j'ai laissé tant
de bons souvenirs et ma première expérience de vie loin du cocon
familial". (David).